ACTUALITES PRECEDENTES
VŒUX 2024 
 
Le conseil d’administration de l’association « Collectif Boult Environnement » se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2024. 
 
Nous espérons que les questions environnementales progresseront enfin pour notre bien-être et celui des générations à venir. 
 
Avec l’esprit d’ouverture et d’écoute qui caractérise notre association, nous répéterons inlassablement à qui de droit que nous ne voulons pas vivre dans une campagne de plus en plus industrialisée, et que l’Humain doit l’emporter sur l’Economique. 
 
Ensemble, nous serons plus forts ! 
 
J-C Georget 
 
 

 





































UNE ASSOCIATION OUVERTE AU DIALOGUE 
 
 
Nous l’avons toujours dit et montré, notre association est ouverte au dialogue. Les mois de septembre et d’octobre 2022 en sont une belle illustration. 
 
30 septembre 2022 : M. Christophe Mahuet, Président du groupe de travail de la charte betteravière du Grand Reims nous a conviés à une réunion d’informations portant sur les points suivants : 
 
- Restitution de l’étude sur le trafic Poids Lourds autour de la plaque 
- Point d’avancement du dossier de la déviation (travail de la COPIL, comité de pilotage du projet) 
- Evolution de la charte betteravière.  
Nous considérons comme positif ce retour d’informations mais aimerions être des acteurs sur toutes ces questions, ce que nous avons fait savoir.  
7 octobre 2022 : Nous avons eu rendez-vous avec M. Xavier Albertini, député de notre circonscription, à sa permanence située à Reims. Nous avons pu présenter notre association, nos objectifs et actions. Nous avons insisté sur la problématique du manque d’infrastructures routières pour desservir le pôle agro-industriel de Pomacle/Bazancourt avec les conséquences pour les villages à proximité. Nous avons aussi exprimé nos craintes quant aux nuisances potentielles que pourrait engendrer le site de méthanisation de Méthabaz.  
10 octobre 2022 : Nous avons rencontré Mme Maéva Raclet, la nouvelle commandante du poste de gendarmerie de Witry. Nous avons également présenté notre association et avons insisté sur la problématique de la vitesse routière dans la traversée des villages, tant pour les camions que pour les voitures.  
Et bien sûr, nous avons continué à collaborer avec le Collectif de Bourgogne-Fresne et l’ACDPN car ensemble, nous sommes plus forts ! 
 
J-C Georget 
05/11/2022 

UNE PETITION BIEN ACCUEILLIE PAR LA POPULATION 
 
Notre association a organisé courant novembre 2022 une pétition dans le village de Boult-sur-Suippe pour demander la mise en œuvre de revêtements acoustiques sur les départementales qui traversent le village, comme cela est prévu dans la charte betteravière signée en 2018. 
 
 
Il faut noter l’accueil très sympathique que nous avons reçu de la population et les encouragements à poursuivre nos actions. Merci ! 
En 15 jours, cette pétition a recueilli 174 signatures d'habitants du village. 
Majoritairement il s'agit de personnes demeurant le long des RD 20 et RD 74 pour qui le bruit est une nuisance quotidienne largement accentuée pendant la campagne betteravière. Il y a aussi des signatures de solidarité de villageois et villageoises, car c'est une valeur encore en cours dans le village. 
Nous ne pouvons pas nous contenter d'attendre la mise en place d'une déviation qui va prendre des années avant sa concrétisation et considérons qu'il faut agir dès maintenant. 
Cette pétition a été envoyée au Grand Reims, au Département, à la Préfecture de la Marne et au Maire de Boult-sur-Suippe. 
 
Ensemble nous sommes plus forts. 
J-C Georget 
25/11/2022 

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION A ELU LE BUREAU 
 
Le conseil d’administration de l’association 
« Collectif Boult Environnement » s’est réuni vendredi 3 juin 2022 pour procéder à l’élection du Bureau des postes de Président, Trésorier, Secrétaire et Vice-Président. 
 
Après un vote à l’unanimité, en voici sa composition : 
 
Président : Jean-Claude Georget (reconduit dans son poste) 
Trésorier : Denis Polet (reconduit dans son poste) 
Secrétaire : Nadia Chauvet (reconduite dans son poste) 
Vice-président : Philippe Neff (prise en charge du poste) 
 
Les autres membres du conseil d’administration sont : 
Jean-Claude Gallois 
Pascal Ladouce 
Gilbert Zante 
Tous ensemble, ils restent déterminés dans les objectifs de l’association 
- La défense de l’environnement à Boult-sur-Suippe contre les nuisances et les pollutions dont est victime le village. 
- La préservation de la sécurité et de la quiétude du cadre de vie du village. 
C’est l’Humain qui doit primer 
sur l’Economique et non l’inverse ! 
 
 
RETOUR SUR L’ASSEMBLEE GENERALE DU 13 MAI 2022 
 
Une assemblée générale, c’est toujours un moment important pour une association : l’heure du bilan de l’année écoulée et surtout la feuille de route des projets à venir. Pour le conseil d’administration, cela permet de vérifier que les adhérents sont toujours en phase avec les orientations définies. 
 
 
 
Nous tenons à remercier pour leur présence M. Christophe Mahuet (Maire d’Auménancourt et notre interlocuteur « Grand Reims » pour la charte betteravière), M. Dominique Leclerc (1er adjoint Mairie de Bazancourt), Mme Liliane Duhoux (correspondante du journal l’Union) et bien sûr nos adhérents. 
La présence d’Elus a enrichi la discussion, car cela permet un échange de points de vue. A ce titre, nous regrettons que le Maire de Boult-sur-Suippe (excusé) n’ait pas pu déléguer à l’un de ses adjoints le fait d’assister à notre réunion, d’autant que nous avons évoqué la fragilité budgétaire de notre association suite au refus de la mairie de Boult-sur-Suippe de nous attribuer une subvention. 
Ce fut pour nous le moment de redire encore une fois que nous ne sommes pas opposés aux usines, aux camionneurs en tant que salariés, et au développement économique, contrairement à ce que certains de nos détracteurs peuvent dire. Ce que nous refusons c’est que l’Economique l’emporte sur l’Humain. Nous demandons que les infrastructures routières soient mises en place pour que nos villages ne deviennent pas des lieux de transit de centaines de véhicules par jour. 
 
Nous avons défini nos projets et actions pour l’année 2022 : 
- Sécurisation du village, bien-être environnemental : Nous allons continuer à nous faire entendre pour une déviation pour tous les villages impactés par le pôle agro-industriel de Pomacle/Bazancourt. 
 
- Aménagement de voirie : Nous demandons une poursuite des aménagements de voirie. Ce qui a été fait va dans le bon sens, mais il faut continuer, notamment avec un revêtement acoustique des routes départementales qui traversent le village, comme c'est écrit dans la charte betteravière. 
 
- Nous continuerons à collaborer avec le Collectif de Bourgogne-Fresne et l'ADCPN sur des sujets communs, car c’est une source d’enrichissement (brassage d’idées) pour chacun d’entre nous et cela permet de représenter plusieurs villages auprès des Politiques et Industriels. 
 
Un pot convivial clôtura cette assemblée. 
 
J-C Georget 
Président de l’association 
20/05/2022 
 
LA TETE DANS LES ARBRES 
ET SURTOUT L’ARBRE DANS LA TETE 
 
Voici un texte écrit par M. Jean-François Thiebaux, habitant de Boult-sur-Suippe, lors de la victoire de la Pouplie au concours de l’Arbre de l’Année 2020. Avec son accord, nous le publions sur notre site car ses réflexions sont toujours d’actualité. 
 
Bravo à la Pouplie d’être devenue l’Arbre de l’année 2020. Félicitations à Madame Amandine Polet pour son investissement soutenu par le Collectif Boult Environnement. 
Cette élection ne doit pas nous autoriser à mutiler sauvagement les autres arbres. Les arbres situés devant le cimetière de Boult-sur-Suippe, les arbres le long du canal ruelle « Poirson » ainsi que les arbres derrière le terrain de jeux situé près de la Pouplie, l’Arbre tant admiré etc… 
Tous ces arbres ont droit eux aussi à leur chance de devenir des arbres majestueux et surtout respectés. 
Les tailles sauvages et drastiques hypothèquent dangereusement l’Avenir de l’Arbre. 
L’Arbre n’a pas été créé parce qu’il existait des tronçonneuses. 
L’Arbre n’est pas un accessoire dans notre environnement, il peut se passer de nous, mais nous pas de lui. 
Je ne suis qu’un homme et je n’ai pas le monopole du vivant. Nous n’avons pas vocation à dominer la nature, mais à vivre en harmonie avec elle. 
Réveillons-nous ! Revégétalisons notre espace, arrêtons d’étanchéiser nos sols et de répandre les pesticides (herbicides, fongicides, insecticides). C’est à ce prix que nous échapperons à la condamnation des générations futures pour crime contre l’humanité ! 
Si l’Homme arrête de tricher avec la nature, alors l’humanité toute entière a peut-être une chance de continuer à écrire sa partition dans cette symphonie qui est la Vie. 
Humer, Humus, Humanité, Humilité, Humidité sont de même étymologie, pour rester dans le sujet, de même racine. 
Il n’y a pas l’Homme d’un côté, la nature de l’autre, l’Homme est nature. 
Arbophiles, Arborophobes de toutes générations, sylviculturellement, je vous salue. 
 
Jean-François Thiebaux 
février 2021 
L’ENVERS DU DECOR 
 
Le Journal l’Union ayant fait appel à des témoignages de citadins partis se « mettre au vert », Philippe Neff, membre du Conseil d’administration de notre association, avait envoyé ses réflexions dont certaines sont parues dans l’article du 16 mars 2022. 
Voici ci-dessous ses propos in extenso : 
 
 
« Je me permets de répondre à votre demande de témoignage sur les motivations de l'installation à la campagne, et le résultat de cette contribution sera peut-être plus d'apporter la contradiction sur le sujet : et croyez bien que j'en suis désolé... 
Je plante le décor : j'ai fait mes études de médecine à la faculté de Reims, étant rémois d'origine, mais fort porté sur la campagne. De ce fait, je me suis orienté vers une installation en rural, à Boult sur Suippe, et ai réalisé toute ma carrière de médecin de famille, installé seul en zone rurale ; je n'aurais pas pu vivre en ville... 
Je ne regrette pas une seconde mon choix : équilibre professionnel et socio-familial, cadre de vie, relationnel avec patientèle de meilleure qualité qu'à la ville. A la retraite depuis 18 mois, je n'envisage pas de quitter mon village d'adoption. Et pourtant !!!!!!!! 
La vie à la campagne nécessite, avant de la choisir, d'effectuer une étude bénéfices/risques adaptée, faute de quoi, l'on se prépare éventuellement à des lendemains qui déchantent. En effet, les trajets vers la ville (études des enfants entre autres), la nécessité d'avoir deux véhicules, le coût d'entretien d'une propriété, même de taille modeste, et les multiples petits à cotés ne doivent pas occulter que la vie à la campagne n'est pas forcément la panacée, voire le tableau bucolique que l'on pourrait imaginer... 
D'autre part, et c'est surtout là que je voulais en venir, la campagne en question peut être amenée à se transformer, et cela, on ne l'avait pas prévu ! 
Toutes les campagnes ne sont pas vouées à évoluer de la même manière, ni à la même vitesse : si vous prenez la région sud de Reims, le vignoble, il y a fort à parier que l'environnement ne se transformera que très lentement et sûrement dans un sens plutôt positif. Si par contre, vous prenez le nord de Reims, entre mon installation il y a 35 ans, et maintenant, l'évolution n'y est pas du tout équivalente, ni très réjouissante ! 
La proximité relative d'une banale sucrerie en 1985, et sa transformation progressive en un vaste complexe agro-industriel de taille européenne, classé Seveso 3, seuil haut, bien qu'imprévisible, a de quoi faire réfléchir a posteriori sur ses choix initiaux. Le contexte rural initial s'est peu à peu transformé, avec des problématiques majeures et évolutives de trafic routier, de pollutions diverses, et de modifications du cadre de vie extrêmement regrettables 
Voilà mon témoignage : il est factuel, non polémique, et se veut constructif. Vous pourrez peut-être vous en servir selon l'orientation que vous voudrez donner à votre article à paraitre. Je souhaite simplement évoquer un envers du décor, qui n'est pas forcément celui qui transparait dans l'imaginaire collectif. 
Je vous prie de croire en mes cordiales salutations. » 
 
 
Les méthaniseurs vont nous cerner 
 
 
Alors que nous avons déjà de nombreuses nuisances venues du pôle agro-industriel de Pomacle-Bazancourt, d’autres sont à venir très prochainement avec des méthaniseurs qui vont nous cerner. 
 
Tout d’abord, il y a Méthabaz dont on parle depuis longtemps et qui sort maintenant de terre. Selon nos informations, rien qu’au départ, cela représentera un transit de 13 000 à 15 000 camions par an dont 1/4 par Boult-sur-Suippe. Et cela c’est pour très bientôt (fin d’été ou début d’automne 2022) et ce sera toute l’année, pas uniquement pendant 4 mois comme la campagne betteravière. 
Il y a également tous ces autres projets dont on entend parler : à Bourgogne, au fort de Fresne, à Pomacle, Base 112 etc… 
Aux problèmes de hausse de la circulation des poids-jours, s’ajouteront d’autres risques non négligeables comme les nuisances olfactives. La pollution par le méthane n’est pas à exclure non plus. 
 
Plus que jamais, il nous faut rester mobilisés pour que le projet d’excellence environnementale prôné par la Grand Reims ne s’applique pas qu’à la ville mais également à nos villages. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. 
 
Ensemble, nous serons plus forts ! 
 
DORMEZ BONNES GENS, DORMEZ 
DORMEZ UNE NUIT PAR SEMAINE ! 
Dans les villes du moyen-age, l'on pouvait entendre la nuit"il est 11 heures, bonnes gens. Dormez, le guet veille ! "Chacun pouvait alors dormir du someil du juste sans craindre l'arrivée de brigands. 
Les temps changent, les perturbateurs aussi. De nos jours, dans notre village, c'est la sucrerie de Bazancourt qui nous indique la nuit de la semaine où les camions de betteraves ne passeront pas dans nos communes de 21h00 a 5h00 du matin. Cela figure par ailleurs sur la panneau numérique communal. 
 
Ainsi dans sa grande largesse, l'industriel nous octroie le droit de dormir une nuit par semaine, pendant les 4 mois et demi que dure la campagne betteravière. L'on croit halluciner tant cela paraît aberrant ! Peut-on considérer qu'un repos soit réparateur en une seule nuit? Et puis quand ils ne roulent pas dans notre village, ils passent chez nos voisins. 
Toutes les fois que nous énonçons ce principe "d'une nuit sans camions par semaine" à des personnes extérieures à notre environnement, leurs yeux s'écarquillent tant cela semble énorme. L'on passerait presque pour des affabulateurs ! C'est pourtant la réalité que nous vivons . L'économique l'emportant à ce jour sur l'humain, 7 jours sur 7, 24h sur 24 (sauf une nuit de 21h à 5h) les rues de nos villages sont traversées par des mastodontes de 44 tonnes. 
 
Et comme si cela ne suffisait plus, bientôt ce sera des 48 tonnes qui rouleront ! 
La question peut se poser, est-ce une chance ou non d'avoir un pôle de productivité en pleine expansion juste à côté de chez nous ? si les infrastructures toutières avaient été développées, nous n'en serions pas là. 
 
 
La solution existe, c'est une déviation pour tous les villages impactés par le site agro-industriel de Pomacle-Bazancourt. 
Alors Mesdames et messieurs les Politiques et les Industriels, ne nous oubliez pas ! 
 
 
C’est l’Humain qui doit primer sur l’Economique… 
 
J-C Georget 
27/12/2021 
 
 
Communiqué commun à l'association Collectif Boult Environnement, au Collectif de Bourgogne-Fresne et à l'ACDPN 
 
Le projet de la déviation avance 
 
Le Département et le Grand Reims ont mis en place un comité de pilotage (COPIL) portant sur l'amélioration de la desserte ouest du pôle I.A.R en vue de la création d’une liaison routière entre la RD74 et la RD966, route qui va délester à terme nos villages d’une grande partie de ses poids-lourds.  
 
Nous nous réjouissons de cette nouvelle même si ce n’est que la première marche d’un immense escalier qui sera forcément semé d’embûches. Nous constatons que notre mobilisation et nos actions récentes ont contribué à faire avancer ce projet pourtant vieux de 30 ans.  
 
De même, notre proposition d’élargir la réflexion sur les transports à l’ensemble des industriels du pôle Pomacle-Bazancourt est également prise en considération pour qu’aussi nos étés ne soient pas victimes d’un incessant trafic.  
 
Cependant, les délais de réalisation de cette déviation nous mènent au mieux à l’horizon 2030, ce qui suppose dès maintenant des aménagements.  
 
Les problématiques de la sécurité, de la santé, du bien-être des habitants doivent rester prioritaires.  
 
 
Nous demandons dès à présent : 
 
 
- La poursuite des aménagements de voirie.  
 
- Le décaissement du pont des Sohettes afin que les plus gros camions puissent y passer. 
 
- Des itinéraires à repenser pour éviter les villages, l’Humain devant prévaloir sur l’Economique. 
 
- Le passage de nuit des camions par l’autoroute A34 et non par les villages. 
 
- Un moratoire sur l’installation de toute nouvelle usine. 
 
- Un soutien et une mobilisation sans faille de nos élus locaux sur ces sujets. 
 
 
Plus que jamais nous aurons besoin à l’avenir de votre implication. Votre présence aux futures manifestations qui pourraient avoir lieu seront capitales pour tous ces projets.  
 
 
Aussi nous vous invitons à nous suivre en adhérant à nos associations et collectif afin de nous faire entendre avec plus de force. 
 
Merci à vous. 
 
Association "Collectif Boult Environnement 
 
Collectif Bourgogne-Fresne 
 
 
Une campagne betteravière qui s’annonce très mal 
 
 
 
 
 
Contrairement aux autres années, notre association n’a pas été conviée à une réunion de pré-campagne betteravière. Cela prouve le peu d’intérêt accordé aux villageois qui vont encore mal vivre pendant 4 mois avec des centaines de camions qui vont passer sous leur fenêtre nuit et jour. 
Nous avons indiqué à M. Stéphane Clément, directeur d’établissement de Cristal Union Bazancourt que c’était un très mauvais signe et que nous trouvions cela extrêmement regrettable. 
 
Ce qui nous inquiète aussi, c’est le projet de l’industrie sucrière de faire rouler des 48 tonnes au lieu de 44 tonnes. Comme d’habitude, ce qui prévaut c’est l’économie, la productivité, la fluidité du trafic. Quant à la population, peu importe ! 
Et que l’on ne nous avance pas l’argument que « plus les camions sont lourds, moins il en passera » alors qu’aucune réflexion n’a été menée sur les points suivants : 
- la sécurité : plus un camion est lourd et moins il freine vite. Quant aux 30km/h, combien le respectent ? 
- la détérioration des routes de village qui ne sont pas adaptées au trafic actuel 
- l’importance du trafic des camions autres que sucriers tout au long de l’année. 
- l’impossibilité de ces camions de passer sous le pont d'accès à l'autoroute A34 au niveau des Sohettes. Ils devront donc passer par les villages, ce qui augmentera le trafic contrairement à l'argument de le diminuer. 
Avec l’accord de la mairie de Boult-sur-Suippe, nous avons remis en place des palettes pour interpeller sur l’urgence d’une contournante dont nous n’entendons plus parler. Ce fut pourtant évoqué lors de la campagne électorale départementale. Et depuis ? 
 
 
 
 
 
Pour toutes ces raisons, il va falloir se mobiliser très largement et rapidement pour se faire entendre. 
Si besoin est, nous rappelons encore une fois que nous ne sommes pas contre le développement économique. Nous réclamons des infrastructures routières en conséquence et refusons le transfert de nuisances mis en place depuis deux ans. 
 
 
 
Plus il y aura de banderoles et de pancartes et mieux ce sera ! 
Chacun peut en disposer sur son espace privé : le long de son jardin, de son portail etc. 
 
 
 
 
 
Ensemble, nous serons plus forts ! 
 
 
UNE PREMIERE REPONSE QUI N’EN EST PAS UNE 
 
Depuis fin juillet, de fortes mauvaises odeurs sont perceptibles, notamment à Bazancourt. 
A ce titre, les observateurs olfactifs ont effectué des alertes et se sont rendus sur la plaque Pomacle-Bazancourt, en compagnie d’industriels et de Mme Desvéronnières, vice-présidente du Grand Reims chargée de l’environnement, de la transition énergétique et de la bioéconomie. 
Nous avons reçu une 1ère réponse qui n’en est pas une et que nous vous livrons ci-dessous : 
« Suite aux nombreuses alertes de la fin du mois de juillet et du début du mois d’août, notamment celles des membres du jury de nez, les industriels ont mené des investigations de terrain dans et à proximités des usines, parfois en présence de membres du jury de nez ainsi que de Mme DESVERONNIERES. 
La DREAL s’est elle-même déplacée sur site pour questionner les industriels. 
 
Plusieurs odeurs, plus ou moins gênantes et dont une partie a été ressentie cet été, ont été relevées selon les points d’observation et les conditions météos. 
Des actions ont été définies afin d’en réduire l’impact. 
 
Le bilan annuel de 2021 permettra de vérifier la maîtrise ou non de cet épisode.  
 
Pour rappel, à toute transformation de matières agricoles est associée une empreinte olfactive caractéristique. 
Cette présence d’odeur n’est pas jugée anormale à proximité immédiate de ces usines. 
C’est lorsque ces odeurs incommodent des riverains sur leur lieu de vie que des actions correctives sont étudiées et engagées. 
 
En espérant avoir répondu à vos attentes. » 
 
Bien sûr, nous avons immédiatement fait savoir que cette réponse ne nous convenait pas. 
Il y a un simple rappel des faits sans de réelles explications. 
Quelles actions ont été définies afin d’en réduire l’impact ? 
Y a-t-il eu authentification de la source de ces odeurs ? 
 
Bien trop souvent chaque industriel rejette la faute vers le voisin. 
Pourquoi ne pas faire preuve de transparence ? 
 
Nous connaissions la langue de bois politicienne, nous avons maintenant aussi la langue de bois industrielle. 
 
Qu’à cela ne tienne, nous continuerons à nous faire entendre pour refuser l’inacceptable. 
 
20/09/2021 
 
 
 
Espérant que tout à chacun a pu passer un bel été, je vais vous livrer mes impressions de retour de vacances. 
Après un séjour reposant et vivifiant au pays des arbres et de la nature (Ardèche et Corrèze), il y eut le choc du retour, d’autant que ce fut d’abord un « accueil » olfactif au niveau du site industriel. Aucun doute, pas besoin de GPS, nous étions bien à Bazancourt/Pomacle. 
 
 
Cela me rappela ces fortes mauvaises odeurs de juillet toujours pas identifiées qui venaient de ce « fameux » pôle de productivité, ce qui valut le déplacement de la DREAL. Cette dernière constata l’importance des nuisances olfactives. Et alors, à quand une solution ? 
 
Après ces odeurs industrielles, virent celles de l’épandage en août. 
 
 
 
 
Hormis cela, ce fut quoi d’autre l’été chez nous, dans notre campagne ? 
En voici la réponse en photos : 
Tout d’abord un non-respect de la nature avec l’utilisation de broyeuse pour recalibrer les bords des chemins et des champs. La croix St Martin ne mériterait-elle pas une mise en valeur d’une autre sorte ? 
 
 
Et puis, au hasard d’une promenade vers Bazancourt, le spectacle d’arbres abattus fit s’exclamer mon petit-fils de 9 ans, horrifié : « Oh regarde ! A bas le coupage d’arbres ! ». Je suis persuadé que la prise de conscience de l’importance des arbres viendra des enfants.Eux comprennent, contrairement à nombre d’adultes trop gouvernés par la notion de gain. 
 
 
 
Bien sûr, durant cet été, nous eûmes encore et toujours le triste « privilège » d’avoir de nombreux camions dans le village de Boult-sur-Suippe, victime de la mise en place d’une contournante lui occasionnant un report de trafic insupportable. 
 
 
 
 
 
 
 
Ce n’est pas pour autant qu’il faut se résigner devant une telle détérioration de notre environnement. Au contraire, il est important de défendre ce qui peut encore l’être. 
Quant à la contournante, rappelons-nous que c’est notre mobilisation qui nous la fera obtenir. 
Ensemble, nous serons plus forts. 
J-C Georget 
11/09/2021 
 
Petit pamphlet d'été : 
Philippe Neff (membre de notre conseil d’administration) a imaginé le mail qu’il aurait pu recevoir d’un couple belge passé par notre village. 
" Bonjour, amis français de Boult sur Suippe, 
Nous sommes un couple de touristes belges, Paula et Jan, qui effectuons un périple outre Quiévrain, afin de visiter votre belle région, et tout naturellement, alléchés par le concours du plus bel arbre français de l'année, et par sa place honorable au niveau européen, nous avons fait un petit détour en votre contrée. 
 
Ouahhh, quelle déception !!! Nous sommes arrivés, nos têtes emplies de visions oniriques, prêts à découvrir La Merveille ! L'arbre, en lui-même, est remarquable et majestueux, et, il faut le reconnaitre, méritait bien le détour... 
 
Mais, on nous avait vendu, tout autour, un parc, un arboretum, un espace paysager qui l'aurait mis en valeur. Que nenni ! Un terrain, vague, à peine tondu, une friche agricole, un grillage ancestral qui n'a d'autre utilité que d'enlaidir le paysage, un paillage autour de l'arbre fait avec des débris de coupe, des orties et des herbes folles, des pousses de sureau et autres liserons sauvages !! 
 
 
Et, ma pauvre Paula, que dire de cet appendice, érigé à dix mètres de cette splendeur, coupé à hauteur d'homme, que dis-je, assassiné, et vestige d'un probable beau spécimen d'épicéa dans toute sa vitalité... 
 
Eh bien, amis français de Boult sur Suippe, nous sommes rapidement repartis vers d'autres contrées, dépités et un peu en colère, en espérant, cette fois, pouvoir enfin nous émerveiller devant une nature, si richement embellie par l'homme, pour peu qu'il veuille s'en donner la peine. 
 
 
On repassera peut-être, lors d'un voyage futur, dans dix ou quinze ans, et nous aurons, qui sait, le plaisir et la joie de voir enfin ce bel endroit, aménagé... si l'arbre est encore là. " 
 
Paula et Jan De Built *, Marche en Famenne, Province de Namur. 
 
* noms fictifs 
 
RETOUR EN ARRIERE : UN CONCOURS QUI SAUVA LA POUPLIE ! 
 
 
Aujourd’hui, la Pouplie est sauvée et des « bébés Pouplie » ont été remis aux villageois le souhaitant. 
Mais hier, son avenir était sombre car menacé d’abattage. C’est alors qu’une jeune femme, Amandine Polet, eut l’idée géniale et déterminante d’inscrire la Pouplie au concours de l’Arbre de l’année. 
Voici ci-dessous l’intégralité du texte qu’elle écrivit pour l’occasion : 
Texte du concours de l’Arbre de l’année 2020 
 
« Ce majestueux peuplier noir vieux de plusieurs siècles est situé à Boult-sur-Suippe dans la plaine de la vallée de la Suippe en Champagne. "La Pouplie", c'est ainsi que cet arbre est surnommé depuis fort longtemps par les habitants du village. Les mensurations de cette géante sont exceptionnelles. La circonférence de son tronc atteint neuf mètres cinquante et elle flirte avec les nuages à trente-sept mètres de haut. Ce peuplier noir fait partie des plus remarquables d'Europe semble-t-il ! 
Elle est la doyenne du village, celle qui veille sur ses habitants, le témoin du temps qui passe... 
L'histoire de ce village est depuis toujours intimement liée aux Arbres qui y poussent. Sa première appellation au moyen-âge "Boul" signifie en vieux français "Bouleau". Aussi dans le patois local en 1875 "peuplier" s'écrit "pouplier". Voici donc l'origine du surnom de "La Pouplie". Autrefois, cette commune comptait d'autres peupliers noirs colossaux en bord de Suippe. Dans un vieil écrit, l'un d'entre eux qualifié d'énorme et d'ancien est surnommé "L'arbre de la Pouplière". Celui-ci fut malheureusement abattu en 1850. Peut-être étaient-elles trois, tout comme les Héliades ces trois nymphes de la mythologie grecque filles du soleil, qui après la mort de leur frère pleurèrent quatre mois durant au bord du fleuve. Les Dieux pris de compassion pour celles-ci les transformèrent en peupliers et changèrent leurs larmes en ambre. Aujourd'hui encore, le bruissement des feuilles par le vent serait l'écho de ces pleurs. Une mosaïque gallo-romaine représentant les héros Aphrodite et Adonis de la mythologie grecque fut découverte en 1984 dans le village. La Pouplie serait-elle une personnification de l'une de ces trois nymphes ?  
Plus tard, en bonne alliée, elle servit également de mirador pour les soldats français lors de la première guerre mondiale. Perchés sur ses branches, ils faisaient le guet en direction des Ardennes pour anticiper l'arrivée des soldats allemands. Les peupliers sont les arbres ambassadeurs du peuple. La Pouplie est l'ambassadrice de notre commune et c'est tout naturellement que nous la retrouvons imposante avec ses feuilles d'or sur le blason du village. Certains spécimens de cette essence vivent jusqu'à 400 ans ! Alors espérons qu'elle continuera à veiller sur nous et nous sur elle. » 
Amandine Polet – Avril 2020 
 
 
A QUAND DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE VOIRIE A BOULT-SUR-SUIPPE ? 
 
Bien que le Maire de Boult-sur-Suippe ne réponde pas à nos demandes en la matière, voici ce que nous avons appris par une source fiable sur ce sujet capital pour réduire la vitesse : 
Les travaux de l’entreprise T1 Bétheny (marquage au sol, panneaux) sur les rues St-Roch, St-Etienne et Pavé devraient avoir lieu en juillet. Il est avancé la semaine 30 pour autant que l’entreprise ait reçu tous les panneaux nécessaires, sachant que les approvisionnements sont perturbés en ce moment. 
Concernant le plateau, et le pont, les travaux devraient avoir lieu fin août ou 1ère semaine de septembre. Ils seront réalisés par l’entreprise CTP. 
Espérons que ces dates pourront être tenues afin de nous permettre d’affronter la prochaine campagne betteravière avec un peu plus de sécurité. 
 
 
INTERVIEW DE MME SALEMBIEN : 
UN BEL EXEMPLE DE CITOYENNETE 
 
Lors du rassemblement prévu à Boult-sur-Suippe pour la manifestation du samedi 5 juin 2021, nous eûmes la fierté d’y voir une Bouquine, octogénaire native de Boult-sur-Suippe présente dès 9h : Mme Salembien dont l’habitation se trouve rue de St Roch. 
Il nous a semblé que cela méritait bien un interview réalisé à son domicile. 
 
Question : Mme Salembien, pourquoi avez-vous manifesté ? 
Réponse : Quand j’ai reçu le tract annonçant la manifestation dans ma boite aux lettres, j’ai dit aussitôt à mon fils : « On y va ! ». 
J’ai peur des camions, surtout pendant la campagne betteravière ! 
Comme je me déplace difficilement, je suis toujours dans la crainte quand je dois traverser la rue. Cela roule trop vite ! 
 
Question : Qu’avez-vous pensé du peu de mobilisation des Bouquins/Bouquines lors de cette manifestation ? Une petite vingtaine sur un total de 80 à 90 personnes ! 
Réponse : J’ai fait l’effort de marcher car c’était important et n’ai pas compris pourquoi il y avait aussi peu de personnes de Boult-sur-Suippe. Les gens ont du mal à sortir de la maison, c’est chacun pour soi. 
Son fils présent lors de l’interview intervient alors pour dire qu’il est dommage que les gens comptent sur les autres pour agir. 
 
Question : Que diriez-vous à ceux qui ne sont pas venus manifester ? 
Réponse : Il faut faire quelque chose, la vitesse ce n’est pas possible. 
Dans ma maison, je ressens des tremblements quand les camions passent sur la plaque d’égout. 
Heureusement que mon mari avait fait poser un double vitrage car ce ne serait pas possible de vivre ici avec les tracteurs, les camions, les voitures. 
En attendant la contournante, il faut des aménagements comme à Bazancourt. 
J’aimerais que cela aboutisse ! 
 
Merci Mme Salembien et encore toutes nos félicitations pour ce que vous avez fait ce samedi 5 juin. Vous avez été un exemple pour nous tous ! 
 
 
 
 
 
MANIFESTATION DU SAMEDI 5 JUIN 2021 
La manifestation organisée par l’association « Collectif Boult Environnement », le « Collectif de Bourgogne-Fresne » et « l’ACDPN » s’est déroulée le samedi 5 juin 2021 selon le schéma suivant : 
 
Côté Boult-sur-Suippe, cela commença pour les plus matinaux par un rassemblement devant la mairie de la commune. La fierté pour notre village, c’est de savoir qu’une Bouquine octogénaire native de Boult-sur-Suippe était présente dès 9h00. 
Un bel exemple de citoyenneté et d’engagement à méditer ! 
manif boult 
Puis à 9h30, nous avons rejoint le groupe de Bourgogne-Fresne place de l’Eglise de Fresne-lès-Reims où nous avons pu échanger avec deux candidats aux élections départementales : Anne-Sophie Frigout et Eric Kariger. 
Le manque de sécurisation routière dans nos villages, les responsabilités des élus et les lenteurs administratives liées au projet de la déviation ont été les principaux thèmes abordés. 
 
Ensuite, nous nous sommes rendus en « convoi escargot » à la Croix Godinot, au niveau du rond-point (intersection D74 et D20), lieu symbolique de l’inachèvement de la déviation. Des flyers ont été distribués aux automobilistes, la sécurité étant assurée par la gendarmerie. 
 
 
Au total cela regroupa pour l’ensemble de l’action environ 80 personnes. 
 
 
DISPARITION DE PALETTES 
 
Peut-être avez-vous remarqué la disparition de nos palettes dans le village de Boult-sur-Suippe ? 
Ceci n’est pas de notre fait mais de celui du maire de Boult-sur-Suippe, qui nous avait demandé de les retirer hors période campagne betteravière. 
Nous avions exprimé notre désaccord car le problème de la sécurité et de la vitesse se pose tout au long de l’année. D’ailleurs, nous avions modifié les textes des palettes en ce sens. 
Quoiqu’il en soit, s’agissant du domaine communal, nous savions que nous ne pouvions pas nous y opposer. Les employés municipaux les ont donc retirées, ceci sans que nous en ayons été avertis. 
Nous déplorons cette position de la mairie qui est contraire à l’action de soutien de maires d’autres communes. 
Nous avons récupéré ces palettes et cherchons des particuliers qui accepteraient de les mettre sur leur espace privé, pour autant qu’il y ait une bonne visibilité par les conducteurs (camions et voitures). Vous pouvez aussi mettre des banderoles ou autres sur vos façades, haies, etc. 
Ensemble nous serons plus forts ! 
 
Notre association a participé le lundi 19 avril à une réunion du groupe de travail sur le suivi de la charte betteravière organisée par le Grand-Reims et présidée par Mr Christophe Mahuet (conseiller communautaire, membre du bureau Pôle vallée de la Suippe, maire d’Auménancourt). 
Nous avons pu y exprimer les désagréments subis pendant la campagne betteravière : trafic routier de poids lourds important, bruit nuit et jour, non-respect de la vitesse notamment en fin de période. 
Cela prouve plus que jamais la nécessité d’une contournante et en attendant celle-ci (dans le meilleur des cas dans 5 ans !) la réalisation de travaux de voirie pour casser la vitesse.